Enfant d'une croix,
Sanguine de bois,
Qui pleure sa foi,
Et gémit parfois.

Enfant d'une terre,
Qui regarde amère,
Cherche en son ère,
Une force de fer.

Enfant d'humanité,
Qui souvent a rêvé,
Dessine aux buées,
De ce monde enfermé.

Enfant d'espoir,
Vit sans y croire,
Regarde dans le miroir,
De vos yeux, et ne peut rien voir !

Je rime sur fond de musique,
En tempo, sur des rythmes classiques,
Je rime, c'est magique…
Un rien énigmatique…

Je surfe, fougueuse et avec passion,
Sur des vagues pleines de confusions,
Sur des lames pleines d'émotions,
Je glisse sur des mots avec sensation.

Dans mon cœur, la musique de mon âme,
Virevolte sur des airs, dont j'ai banni les larmes,
Symphonie merveilleuse de notes enchanteresses,
Balaye et éloigne toute ma détresse.

Et même si ma moitié je n'ai trouvée,
Même si mon cœur ne doit plus aimer,
J'atteins enfin mon nirvana,
Et pare de blanc mon karma…

Vous avez pris une part de mon âme,
Bel inconnu au mystique charme,
Alors que dans mes rêves, j'errais perdue,
Je vous ai pris comme un dû.

Aujourd'hui je m'effarouche de votre nom,
J'ai peur, je tremble et j'en ai des frissons,
Ce que je croyais acquis, d'un vide rempli,
S'en est allé vers d'autres, de ma vie a fui.

Je vous aimais, comme un dieu immortel,
Dans mes draps, je vous voulais comme tel,
Mais votre vie, si lointaine et si pleine,
N'avait pas de place pour votre reine.

J'avais cru en vous, en vos mots et en votre foi,
Et de mon coeur, laissais vers vous, partir mes émois,
Alors que me souriait notre avenir radieux,
De votre hésitation, j'ai transformé en adieu.

Et même si dans mes chairs lacérées,
Même si dans mes veines glacées,
Je pleure encore votre nom et votre voix,
Je sais que vous n'étiez pas celui que je crois.

Je vous ai aimé, je vous aimerai,
En mon sein, une place vous garderai,
Mais telle une belle dans une farandole,
Vers d'autres bras et lits je m'envole.

Libre d'aimer et de regarder d'autres yeux,
Libérée, de ce qui était, je crois, vos cieux,
Sans remords, un rien nostalgique de ce passé,
Je regrette que vous n'ayez pas cru à notre été.

Qu'une simple chance, vous nous ayez laissée,
Qu'une simple rencontre vous ayez refusée,
Dans mon âme, je vous avais pris pour l'amour,
Mais vous avez fui ce bonheur comme toujours.

Aujourd'hui je voulais vous le dire,
Homme d'un manteau de votre rire,
Vous m'avez couverte de bonheurs,
Redonné l'envie de vivre ces heures.

Sous un autre ciel, dans d'autres bras,
Je vais quêter de nouveau ici-bas,
Notre rencontre m'a redonné,
Cette confiance, en l'amour égaré.

Merci à vous...

Sur un parchemin glacé, constellé
De mille et une paillettes de givre doré,
J'écris, en rêvant, sur la musique de mon cœur,
Une symphonie remplie de couleurs.

Des notes cristallines en cascades mutines
S'envolent sur des vers de Lamartine,
Et de ces sons purs et mélodieux
Je te compose un opéra radieux.

De ma plume enchanteresse,
Qui se courbe de tendresse,
Je dessine des rimes étoilées,
Qui s'élèvent vers toi pour l'éternité.

Sur ce récital de composition,
C'est mon âme en émotion,
Déesse d'une autre humanité,
Que je t'offre pure et apaisée.